J’ai écrit cette pièce lorsque j’avais 20 ans. Et j’essaie de la monter depuis.
Tout mon projet pourrait se résumer à cette seule phrase.
Lorsque j’avais 17 ans, j’ai écrit un seul en scène avec le rêve intime d’un jour le jouer. Ma mère a alors mis ses économies dans l’aventure. Malheureusement, cela ne suffisait pas.
Nous avions donc ouvert un financement participatif, comme celui-ci. Et dans une générosité commune qui me touche encore aujourd’hui, nous avions récolté suffisamment d’argent pour participer au festival d’Avignon, sur un coup de bluff.
Nous avions fait complet chaque soir, ma famille tractant tous les jours dans la rue, avant d’être repéré par une production qui m’a ouvert les portes de Paris.
Ce petit financement participatif de l’époque m’a permis de jouer ce spectacle depuis 10 ans.
C’est grâce à lui que je mange aujourd’hui. Que j’ai rencontré la radio, à laquelle je travaille. Que j’écris un livre. Et que je collabore avec divers associations.
TOUT part d’un pari.
Je n’étais qu’un petit garçon de campagne avec une idée loufoque, et je suis devenu comédien et auteur grâce aux gens qui y croyaient. Vous vous rendez compte ?
Aujourd’hui, c’est l’exacte même situation avec des rêves et des enjeux à la hauteur de mon âge.
J’ai écrit une pièce et j’aimerais la monter.
Certains me diront : « Mais ! Et cette production qui t’avait repéré ? N’est-elle plus là pour ce nouveau projet ? » Et c’est une question pertinente Roger ! Si, elle est là et m’accompagne (heureusement).
Malheureusement, monter une pièce ce n’est PAS DU TOUT le même budget et la même infrastructure que pour monter un seul en scène. À ce titre, je suis, une seconde fois, dans la même position que le moi d’il y a 10 ans. Et la production, dans le rôle de ma maman.
On rêve de grand, mais ça suffit pas.
Payer les comédiens, les costumes, la salle, les logements, les déplacements, la résidence, les répétitions, la location à Avignon, puis à Paris, les accessoires, les visuels, tout ça avec les taxes, les impôts, et les assurances… ça représente une fortune.
J’ose même pas écrire le chiffre prévisionnel qu’on m’a donné quand j’ai évoqué mon envie de monter mon projet. Vous allez vous évanouir, c’est sûr.
Alors, je suis parti en quête de producteurs. Pas simple. Y’en a pas beaucoup. Puis faut les rencontrer. Faut qu’ils aiment lire. (Riez pas, y’en a pleins qu’aiment pas.) Qu’ils aiment le théâtre. (Riez pas, je vous dis.) Qu’il m’aime bien. (Le plus compliqué !) Puis le projet. Espérer qu’ils acceptent sans trop de conditions. Qu’ils apprécient l’équipe.
Etcetera.
Etcetera…
Bah ça fait 7 ans que j’essaie !
Aujourd’hui, j’ai réussi à rassembler une petite équipe. On a un vrai bon point de départ mais il reste, malheureusement, encore un gros manque de financement.
Et plutôt que de courir encore et toujours à tenter de séduire l’un ou l’autre Goliath, j’ai décidé de faire mon projet avec tous les David qui aiment mon travail et sont prêts à y croire. Pas pour l’argent, mais pour l’art. Pour la beauté. Pour l’énorme kiffe de monter un spectacle.
Ma pièce s’appelle Rose & Massimo.
Elle parle d’amour.
Évidemment, qu’elle parle d’amour.
Elle rend hommage au théâtre que j’adore. Les classiques. Les romantiques. Mais avec une vraie volonté de rester moderne et contemporaine.
En fait, ma volonté était de s’emparer de la prétention du passé et de l’accessibilité du présent. C’était écrire dans une belle langue des beaux mots d’amour, et les remplir des réflexions de notre génération. Le loisir de casser les codes, réinventer, rendre hommage, dépoussiérer. J’ai pris un énorme plaisir à l’écrire. Il y’a un milliard de références à Musset, Rostand, Tchekhov, Molière, Shakespeare, Dostoïevski…
Oui ! Bon, mais de quoi ça parle alors ? Haha !
D’accord. Vous êtes prêts ? Je vous Pitch ça de manière mystérieuse et badass.
C’est parti :
Dans cette intrigue d'environ 1h, 4 personnages vont affronter les questions qu'ils abritent.
Aldo face à l'amitié. Rubus face à la famille.
Massimo face à l'amour. Rose face à elle-même.
Massimo tremble. Il y'a une heure encore, il rêvassait en écrivant des vers, chez lui, à l'abri du monde. Maintenant, il se trouve face à une princesse.
II ne sait pas son nom. Elle est belle, c'est vrai.
Que va-t-il lui dire ?
Que doit-il lui apprendre ?
L'italien ? Il ne le parle pas.
L'amour ? Il n'en sait rien.
De lui ? C'est impossible.
Sous sa chemise, son cœur sait déjà qu'une histoire d'amour terrible est sur le point de débuter. Qu'elle a déjà commencé au moment même où elle a posé les yeux sur lui.
Amis lecteurs, savez-vous ce qui différencie le drame de la tragédie ?
L'espoir.
Et, d'espoir, en ce moment, Massimo en est emplit.
Voici donc le court récit d'une tendre rencontre, la brève histoire de deux êtres qui valsent; le romantique drame de « Rose & Massimo »
Pour citer Aldo dans la scène VI :
« Les amours impossibles sont comme des allumettes.
C'est une bien petite flamme pour beaucoup de fumée »
Reste à savoir si, à eux quatre, regroupés, ils parviendront à s'éclairer les uns, les autres, sans trop se consumer, et faire prendre au destin railleur le plus furieux des brasiers.
Alors ? C’est pas TRRRRROPPPP STYLÉ ?
Il y a dans cette pièce tout ce dont je suis capable. J’en suis très fier. J’ai hâte de vous la partager.
Voilà donc pourquoi j’ai besoin de vous. Nous sommes 700 000 sur tous mes réseaux confondus. Nous avons largement la force de monter cette pièce, ensemble.
J’en ai marre d’essayer de séduire et convaincre des producteurs distraits et surmenés. Il me semble que vous êtes encore les plus légitimes et les mieux placés pour m’accompagner dans ce projet. Pour cela, j’ai essayé de mettre en place des rétributions pour vous remercier de vos potentiels dons. Plus la somme grandit, plus j’ai tenté d’être imaginatif. J’espère que certaines vous feront rire, et d’autres envies. Il y a aussi un espace « don libre » pour tous ceux qui ne veulent rien recevoir, juste filer un coup de pouce. Ne vous sentez obligé de rien, ne le faites que si vous avez les moyens. Quoiqu’il arrive, que ce soit 100 ou 10 euros, juste un partage ou un mot d’encouragement, ça me fera immensément de bien.
J’espère très vite revenir vers vous pour vous annoncer qu’on a réuni la somme qu’il manquait. Tellement hâte d’entendre vos applaudissements retentir dans une belle salle de spectacle.
Du reste, ne vous inquiétez de rien. Je me donne corps et âme pour tous les autres aspects. Et dieeeeeu sait qu’ils sont nombreux. Mais… j’ai la chance d’être bien entouré.
Par exemple l’équipe ! J’ai hâte de vous parler de l’équipe en détail, mais je peux dors et déjà vous dire que la pièce sera montée par Alain Sachs.
Je glisse un merci à Anaïs Gardenato qui m’accompagne sur cette folie depuis 7 ans, et qui ne désespère jamais. Merci aux Audacieux et Robin Production pour leur confiance aveugle et leur force. Merci Fayard d’avoir décidé de la publier. Merci Stephan d’avoir lu la pièce, et de m’avoir rendu l’espoir que j’avais perdu d’un simple et authentique : « Il faut que ça se monte putain. »
« Il faut que ça se monte putain ».
Merci à tous les gens qui m’y aideront.
Mais Félix, 100 000 euros pour une pièce de théâtre ça va pas la tête ?
J’adorerais vous dire que cette somme est dérisoire, mais c’est noir sur blanc ce qu’on me demande afin de monter cette pièce pour Avignon et la jouer quelques semaine. C’est dingue ? Je sais, j’étais tout pâle la première fois qu’on me l’a dit ! Et j’en ai encore la nausée, surtout quand on est extérieur au monde du théâtre.
C’est le jeu que nous devons jouer et j’avais envie de vous en présenter les rouages et les chiffres détaillés. L’argent que la pièce récolte ne rentre pas dans mes poches, mais va financer toutes les dépenses de cette pièce (et donc faire travailler bon nombre de personne !)
Allocation du budget total
Alors c’est simple (ou presque) !
Il y a deux axes dans ce financement. En théâtre, il faut d’abord “monter la pièce”, la créer, avoir des comédiens, travailler la mise en scène, vérifier que toute la prestation scénique est millimétrée et prête à en mettre plein les yeux aux spectateurs !
C’est le “gros du travail”, et cette création, pour une pièce comme “Rose et Massimo”, c’est environ 40 000 euros. Juste après, je détaillerais les postes de dépenses. Les 60 000 euros restants, c’est pour l’aventure “Avignon 2023”.
Pour qu’une pièce fonctionne, il faut qu’elle fasse ses preuves et le Festival d’Avignon c’est la voie habituelle et royale ! Mais Avignon, ça coûte très cher.
- Pour toute l’équipe et pour 3 semaines, il faut compter aisément 10 000€ de location d’hébergement. (À moins que l’un de vous n’ait une grande maison sur Avignon ahah !)
- Ensuite : on paie les comédiens, l’équipe techniques, les charges sociales, … C’est presque 7 personnes à plein temps sur 3 semaines pour 18000€ !
- Pour jouer une pièce de théâtre, vous l’aurez deviné : il nous faut un théâtre, et la location d’un bel endroit sur cette période fulgurante pour la ville, ça coûte cher (environ 15000€).
- Notre pièce doit être vue, donc il faut inviter du monde et faire un maximum de bruit (pour ça je compte aussi sur vous si jamais vous ne pouvez pas vous permettre de m’aider à la financer), on doit travailler avec un “attaché de presse” et faire de la pub de bien des façons : c’est 7000€ environ !
- On a les défraiements par la suite : faire venir l’équipe sur Avignon, manger sur place, se déplacer, … Il faut compter presque 4000€.
- Et on termine avec les frais divers (c’est un peu le poste de dépense fourre-tout où on espère avoir pensé à tous les aléas comme assurer tout le monde sur cette période), pour “Rose et Massimo” on a prévu 6000€.
Et donc ces fameux 40 000€ de création.
“Monter une pièce”, ça consiste à trouver un endroit où tous les comédiens, le metteurs en scène, l’équipe technique puisse venir répéter, encore et toujours, au même endroit pour parfaire la pièce !
Ce budget là est un peu plus “simple” puisqu’on l’a prévu en quatre parties égales.
- 10000€ pour les répétitions (comédiens, lieux, charges pour les salaires, …)
- 10000€ pour les costumes (car oui, ça coûte cher de faire de belles choses !)
- 10000€ pour le décor et le mobilier que l’on va utiliser (Si vous avez vu mon seul en scène, imaginez-vous BEAUCOUP plus grand)
- 10000€ pour le reste, les assurance, notre belle bande son piano, la création lumière et technique, …)
Allocation du budget création
Palier 1 - (10€)
Merci mille fois ! C’est énorme !
Pour 10€, je vous envoie une vidéo EXCLUSIVE de la genèse du projet et vous raconte pourquoi j’ai envie de la monter.
Palier 2 - (30€)
Pour cette contribution, vous aurez accès à la vidéo précédente et en plus, j’imprimerai votre tête (ou celle de votre choix) sur le “t-shirt contributeur” que je porterai pendant toute la durée du Festival d’Avignon.
(Si il y a trop de personne, peut-être que certains seront imprimé sur un pantalon ou un slip)
Palier 3 - (70€)
Vous recevrez toujours ma petite vidéo, votre tête sera aussi ajoutée à la fresque de ce t-shirt et vous recevrez un diplôme officiel du contributeur numéroté et signé par l’équipe !
(Promis on s’appliquera pour la signature)
Palier 4 - (100€)
Toutes les rétributions des paliers précédents ET EN PLUS je vous appellerai un court instant pour vous remercier de vive voix.
Palier 5 - (200€)
Toutes les rétributions des paliers précédents ET EN PLUS vous serez invité personnellement à une lecture de la pièce dans un live privé.
Palier 6 - (500€)
Toutes les rétributions des paliers précédents ET EN PLUS vous serez invité personnellement à une soirée privée sur Paris avec toute l’équipe et moi-même.
(Il y aura aussi de l’eau)
Palier 7 - (1000€)
Toutes les rétributions des paliers précédents ET EN PLUS je vous inviterai à manger avec moi dans mon restaurant préféré à Paris.
(Une super pizzeria pas piquée des hannetons !)
pour ce palier
Palier 8 - (1500€)
Toutes les rétributions du palier à 500€ ET EN PLUS je viens passer une soirée avec vous dans votre bar préféré.
(Ne vous offusquez pas si je viens avec un garde du corps)
En France & en Belgique
pour ce palier
Palier 9 - (2500€)
Toutes les rétributions du palier à 500€ ET EN PLUS je viendrai personnellement faire des crêpes chez vous sur du ABBA un matin.
(On peut organiser ça en surprise pour quelqu’un)
En France & en Belgique
pour ce palier
Palier 10 - (10 000€)
À ce stade, on peut carrément manger des cookies dans mon lit en se refaisant l’intégralité des Harry Potter (Et pour 20€ de plus on ajoute le Seigneur des Anneaux évidemment) – Sans blague, si vous pouvez contribuer autant, gardez 2000€ pour faire plaisir à un de vos proches, je ne me vois pas accepter autant d’argent même pour un projet qui me tient autant à cœur…